Le sport pendant les confinements
Bouger lors des confinements n’est pas toujours facile
Le premier confinement
Pendant le premier confinement, il a fallu s’adapter à cette situation exceptionnelle et ce qui me semblait le plus difficile à supporter : ne pas sortir et bouger beaucoup moins.
Au final, on a du s’adapter à cette situation inédite. Mais on a tout de même trouvé le moyen de bouger : une séance de sport par jour. Que ça soit en visio avec les copines, non, on a pas fait que des apéros, les séances de notre Box de Crossfit, les lives pour le club de natation, les footing pour prendre un peu l’air, ou encore les séances de yoga avec ma belle-sœur ou une appli, la motivation pour bouger un peu tous les jours était finalement pas si difficile à trouver.
En étant en télétravail et sans enfant, je n’avais pas d’excuse pour ne pas bouger, et en même temps je crois que j’en avais besoin.
Entre les 2 confinements
Quand on a été déconfinés, le retour au bureau a été rapide mais la réouverture des salles s’est fait attendre. Bizarrement, c’était plus dur de trouver de la motivation après les transports pour faire du sport chez soi. Entre temps, j’ai changé de travail et j’avais la chance de pouvoir y aller en vélo, l’opportunité de bouger un peu, même si mon objectif de pas quotidien avait bien diminué.
Mais la réouverture de la Box a fait du bien.
Avoir mal mais ne pas souffrir seule, car malgré les protocoles mis en place, on retrouvait des visages familiers. Même si on bougeait tous les jours, ce n’était quand même pas la même intensité. Parfois on cherchait un peu de motivation pour y aller, mais celle de retrouver la bonne ambiance et les encouragements de ceux qui allaient souffrir avec nous était souvent la plus forte.
J’avais une double motivation en reprenant à la salle, retrouver les partenaires d’entrainement et la compétition. Car j’avais toujours ma compétition reportée lors du premier confinement, qui tombait sur le weekend de mon anniversaire. Il fallait que j’ai le niveau (oui oui j’avais quelques objectifs pour cette première vraie compétition : surtout celui de ne pas devoir laisser les autres tout faire), mais il ne fallait pas se blesser.
Alors j’ai repris en « douceur », en y allant doucement sur les charges, en reprenant quelques basiques de l’entrainement et de renforcement. Mais je suis aussi retournée nager, il fallait que je retrouve un peu d’endurance (là, il fallait rassembler beaucoup de motivation). En plus de nos deux séances dans la semaine, j’allais le samedi après-midi m’entrainer avec mes partenaires, je ne vous raconte pas les courbatures du surlendemain.
Et finalement...
Finalement, beaucoup d’efforts pour retrouver un peu la forme et quelques charges pour ne pas être larguée à la compet ou ne pas me blesser parce que je me connais je ne sais pas faire doucement…
Mais malgré cette préparation, la compet a d’abord été maintenue à huis clos. J’avoue que j’étais stressée de devoir faire ma première compet sans mes supporters… Même si l’esprit de compet aurait été au rendez-vous, j’étais assez partagée pour une première compétition dans ces conditions.
Et le mercredi soir, on nous annonçait qu’elle était finalement reportée. J’étais déçue et soulagée à la fois de cette décision. Déçue car je m’étais préparé, j’étais prête à avoir mal, et soulagée de ne pas faire une compétition sans supporters, ni public.
Puis on a été reconfinés
Autant le premier confinement, j’étais en télétravail, un lion en cage qui a besoin de bouger. Le deuxième, j’ai eu plus de mal à me motiver à bouger.
Après avoir repris à la Box pour quelques mois, en ayant repris le travail et le quotidien masqué, le rythme des entrainements était revenu et la motivation aussi. Puis, on nous a annoncé un nouveau confinement et à nouveau la fermeture de la box…
Peu de temps après cette annonce, me voilà positive à ce fameux Covid… Hormis une grosse fatigue et une perte de l’odorat, je n’ai pas eu plus de symptômes ou de difficultés. Mais faire du sport, j’ai essayé et c’était pas la meilleure idée que j’ai eu. Alors j’ai fait 3 bonnes semaines sans bouger et s’y remettre était bien difficile, d’ailleurs encore aujourd’hui j’ai du mal à m’y remettre, sans les copains de la salle, du matériel et un espace très réduit.
Alors on s’adapte et on essaye de rester motiver pour se bouger le popotin, même si c’est pas toujours évident quand même. C’est beaucoup plus facile d’arrêter que de s’y remettre, mais le plus dur c’est la première séance. Alors au boulot Léa !