Le sport et moi
J’ai toujours pratiqué un sport. Beaucoup de natation, mais aussi des sports que j’ai pratiqué moins longtemps, comme la danse, la GRS, la boxe thaï… Et maintenant le Crossfit !
Le sport ?
J’ai aimé l’eau dès mon plus jeune âge, j’adorais être dans l’eau, j’aimais surtout y jouer. J’y passais tout mon temps en vacances à la mer, malgré une température jamais très élevée.
Une histoire de famille
C’est avec ma mère et ma soeur que j’ai appris à flotter en vacances à la mer, et puis à nager.
Quelques années après, j’ai voulu faire comme mon frère et me lancer dans la natation. Manque de chance, c’était beaucoup moins drôle de faire des longueurs que de jouer.
Malgré toutes les meilleures excuses du monde, mes parents m’amenaient à l’entrainement, et malgré tout, je signais pour l’année suivante, plus pour retrouver les copines que pour enchainer les longueurs.
J’en ai passé du temps à compter les carreaux de ma petite piscine, mais ils étaient quand même rassurants ces carreaux !
Puis j’ai vu les choses en plus grand après mon bac. Sous les conseils de mon entraineur, j’ai pris mon envol pour le monde des grands, le monde du Haut Niveau et les études supérieures, à Font-Romeu, au Centre National d’Entrainement en Altitude (CNEA). Là-bas, je suis passée de mes 6 « petits » entrainements à 11 entrainements par semaine, sans compter la préparation hors de l’eau.
Le grand bassin
Là bas, plus question d’en faire qu’à ma tête..
Dans mon petit club c’était facile de nager en étant devant tout le monde. Mais une fois plongé dans le grand bain, j’ai appris à écouter, à nager plus, à travailler plus.
Je passais la majeure partie de ma journée dans l’eau !
Le monde du Haut Niveau n’est pas toujours facile.
Je suis restée là-haut (je sais Perpignan c’est le Sud, mais quand on vit à la montagne tout est « en bas ») pendant 5ans. Je passais une bonne partie de mes journées dans l’eau, et quand je n’étais pas dans l’eau, je faisais quand même du sport : footing, VTT, musculation… Et parfois j’allais en cours quand même, mais en STAPS on faisait aussi du sport, ou on parlait de sport.
Pour progresser, j’ai appris à écouter ce qu’on me disait et surtout sans râler, ni bouder. J’ai compris que pour atteindre mes objectifs et mes rêves d’Olympisme, il fallait passer par là.
Malgré la déception après 4 ans à Font-Romeu et une non-qualification pour les Jeux de Londres 2012, il fallait rebondir. L’échec fait aussi parti du jeu, apprendre à se relever et recommencer.
J’ai tout de même participé à des Championnats d’Europe « petit bassin » (25m) et d’autres qualifications qui m’ont permis de voir du pays. Malgré tout, l’entrainement paye, en 2013, je remporte mon premier titre de Championne de France du 200m Papillon à Rennes.
Et après
Une fois ma licence terminée, je suis revenue dans la région parisienne et dans mon club de toujours. Le programme de la journée était bien différent, avec beaucoup moins de sport. Mais une organisation pour essayer de garder un certain niveau pour les futures compétitions. Car mon titre de 2013 me permettait de participer aux Championnats d’Europe petit bassin et mes temps me laissaient encore ma place aux Championnats de France de 2014.
Mais force est de constater qu’il est compliqué de continuer le Haut Niveau, en cherchant un emploi. Alors j’ai arrêté progressivement de nager, en perdant un peu le goût de l’eau…
J’ai essayé d’autres sports mais pas assez « épuisant » ou pas assez « défoulant »… alors je nageais, ça je savais bien le faire et même en compétition, ça fonctionnait toujours !
Ça fonctionnait toujours, mais un peu moins vite quand même, le principal n’était plus la performance mais de prendre du plaisir. Mais il manquait un petit quelque chose…
Et puis,… j’ai découvert le Crossfit !
Je ne voulais pas m’y inscrire : « Beaucoup trop barbare ! » « Je ne veux absolument pas reprendre la compétition, ça demande trop d’effort et trop d’entrainement ! ». Bref, autant d’excuses qui n’ont pas tenues bien longtemps !
J’ai fait ma séance d’essai, et là, j’ai voulu en découvrir plus. Et me voilà, un an après mon inscription à la Box de Crossfit, à vouloir y aller en illimité, à vouloir toujours me dépasser, et même, à m’inscrire à des compétitions !